Taking care of others. Taking care of oneself. Alone. Together. Together alone. Part of a whole.

Dans un contexte de surproduction, d'anxiété, de burn-out et de saturation, la demande pour plus de self-care mais aussi de collective care n’a cessé d’augmenter. L’auteure Audre Lorde suggère dans son texte, A Burst of Light, que «prendre soin de soi n’est pas de la complaisance, c'est de l’auto-préservation, et ceci est un acte politique» (“caring for myself is not self-indulgence, it’s self-preservation, and that is an act of political warfare”). Lorde fait la distinction entre l’individualisation du care en tant qu’attribut d’un bien-être personnel, et le care en tant que méthode de survie - comme pratique d'introspection plus profonde mise au service de la mutualité et de la réciprocité. Ce dernier agit à un niveau plus abstrait, comme un outil de savoir, nécessaire pour surmonter l’injustice et se positionner dans le cadre d’un dessein commun plus large. Cette dichotomie est au cœur de TIES AND KNOTS AND BANDAGES.

L’exposition présente le travail pictural de Céline Ducrot en dialogue avec les sculptures en silicone de Vanessa Safavi, le tout dans un environnement sonore de Franziska Koch. Entre tension et relaxation, TIES AND KNOTS AND BANDAGES médite sur les questions du bien-être individuel et collectif, projetant le corps comme conteneur d’histoires personnelles, de traumas physiques ou émotionnels, et d’héritage culturel.

Take care.